Live Report : Nuits Sonores 2019 | Day 1 & 2 | Nuits 1 & 4
Le long week-end du 29 mai au 2 juin 2019 était l’occasion de voir en live, les petits repérages de Nuits Sonores 2019 par la rédaction.
Nubya Garcia, The Comet Is Coming, Glenn Underground, Nu Guinea, Tony Allen & Jeff Mills ; ces noms étaient le point de rencontre entre le noyau electro du festival et un public venu d’ailleurs. Une escapade au cœur d’une programmation avec ses points d’ouverture.
DAY 1 : Nubya Garcia
| Le Sucre
NUIT 1 : The Comet Is Coming
| Halle 1
Toujours dans la volonté de présenter la scène UK Jazz, le festival décline sa carte blanche avec The Comet Is Coming sur la scène de la Halle 1. Le groupe avait donné une ouverture de saison 2017-2018 de feu au Périscope, et se retrouve dans une configuration similaire au passage du monstre sacré Pharoah Sanders à Nuits Sonores 2017.
Day 2 : Glenn Underground / Nu Guinea
| Esplanade / Le Sucre
La troisième escale sous l’égide de Peggy Gou, à l’origine de la programmation du jour. Les deux principaux focus sont Nu Guinea au sucre et Glenn Underground à l’esplanade.
D’un coté, Nu Guinea le groupe derrière Nuova Napoli, un album qui a hanté les playlists et les ondes de copains comme Le Gri-Gri ; de l’autre, Glenn Underground, DJ fier représentant d’une house que l’on affectionne particulièrement, gorgée de groove et de soul.
Là où la transition de l’album studio vers la prestation live peut s’avérer hasardeuse, Nu Guinea crée la surprise avec un live encore plus déjanté et coloré que dans les 7 pistes de son dernier album.
Glenn Underground quand à lui, fait mouche. Il manipule avec aisance les mélodies, lignes de basse et kicks/snares, en laissant toujours l’âme et la voix au premier plan de son set.
Une deuxième journée qui plonge nos nuques dans les remous d’un groove solaire et explosif… avant notre quatrième et dernière escale.
Nuit 4 : Tony Allen & Jeff Mills
| Halle 2
Un autre choix de créneau osé, qui met de la matière grise à un point culminant du déroulé.
La rencontre de deux légendes, toujours aussi visionnaires et dans l’exploration de nouveaux horizons, formait un parfait point d’orgue dans notre parcours. Une dernière étape avec une acoustique à la géométrie variable, en fonction de son positionnement dans la Halle 2.
Une configuration qui, par moments, n’était pas à la hauteur des idées foisonnantes et la maîtrise technique du binôme américano-nigérian.
Qu’à cela ne tienne, les détails techniques n’enlèvent rien à chaque escale de ce parcours, que l’on a apprécié dans son entièreté. Les barrieres de genres tombent et les lignes bougent, pour notre plus grand plaisir…
Live Report : Alpha Diallo
Photos : Paul Bourdrel
Prises Video : Gautier Flandre
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