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Live Report : Nuits Sonores 2019 | Day 1 & 2 | Nuits 1 & 4

LGTDZ | 11 juin 2019


Le long week-end du  29 mai au 2 juin 2019 était l’occasion de voir en live, les petits repérages de Nuits Sonores 2019 par la rédaction.


Nubya Garcia, The Comet Is Coming, Glenn Underground, Nu Guinea, Tony Allen & Jeff Mills ; ces noms étaient le point de rencontre entre le noyau electro du festival et un public venu d’ailleurs. Une escapade au cœur d’une programmation avec ses points d’ouverture.




DAY 1 : Nubya Garcia
| Le Sucre

La saxophoniste de chez Jazz Re:freshed était probablement le principal focus de la rédaction de cette édition. Un concert qui après DJ Top Rock en novembre dernier à Soulitude, nous a donné un second aperçu de l’effervescence initiée en 2003 par les soirées du collectif / label anglais.

Un début de festival sur la scène du Sucre qui a directement confronté artistes et public issus de différentes constellations. Un mariage réussi, notamment grâce aux prouesses d’une formation, ambassadrice d’un jazz nouveau, aussi qualitatif que démonstratif. Nul besoin d’un bagage de références pour pleinement apprécier Nubya Garcia à l’oeuvre. Le plaisir qu’elle prend et qu’elle diffuse avec son band est plus que palpable. La configuration à taille humaine du Sucre colle parfaitement au show proposé.



En somme : ce qu’il fallait, là où il le fallait, dans les proportions adéquates. La première des deux scènes UK Jazz de l’édition 2019 transforme l’essai. 

C’est du coté des Anciennes Usines Fagor-Brandt que l’on se dirige pour The Comet Is Coming l’autre prestation jazz d’outre-Manche, dans un cadre plus conséquent.


NUIT 1 : The Comet Is Coming
| Halle 1


Toujours dans la volonté de présenter la scène UK Jazz, le festival  décline sa carte blanche avec The Comet Is Coming sur la scène de la Halle 1. Le groupe avait donné une ouverture de saison 2017-2018 de feu au Périscope, et se retrouve dans une configuration similaire au passage du monstre sacré Pharoah Sanders à Nuits Sonores 2017.

La réitération d’un choix audacieux, qui expose une musique de niche à un plus large public. Malheureusement l’horaire, le lieu et son acoustique, réitèrent au passage les mauvais points de la première vraie incursion du jazz à Nuits Sonores.




La formation menée par Shabaka Hutchings a réussi à s’adapter, malgré un démarrage entre  mobilisation / réceptivité limitée du public et une sonorisation masquant certaines subtilités de la musique. L’énergie et la puissance du trio a néanmoins su résonner devant une foule grandissante, clairement venue pour James Blake.


Day 2 : Glenn Underground / Nu Guinea
| Esplanade / Le Sucre




La troisième escale sous l’égide de Peggy Gou, à l’origine de la programmation du jour. Les deux principaux focus sont Nu Guinea au sucre et  Glenn Underground à l’esplanade.

D’un coté, Nu Guinea le groupe derrière Nuova Napoli, un album qui a hanté les playlists et les ondes de copains comme Le Gri-Gri ; de l’autre, Glenn Underground, DJ fier représentant d’une house que l’on affectionne particulièrement, gorgée de groove et de soul.

Là où la transition de l’album studio vers la prestation live peut s’avérer hasardeuse, Nu Guinea crée la surprise avec un live encore plus déjanté et coloré que dans les 7 pistes de son dernier album.

Glenn Underground quand à lui, fait mouche.  Il manipule avec aisance les mélodies, lignes de basse et kicks/snares, en laissant toujours l’âme et la voix au premier plan de son set.

Une deuxième journée qui plonge nos nuques dans les remous d’un groove solaire et explosif… avant notre quatrième et dernière escale.

Nuit 4 : Tony Allen & Jeff Mills
| Halle 2

Tony Allen et Jeff Mills…. l’association de ces deux noms, incarne à elle-seule l’ouverture et le brassage des publics initié ces dernieres années par le festival. L’ancien batteur de Fela Kuti, co-créateur de l’Afrobeat et le pionnier de la techno made in Detroit ont marqué la dernière Nuit avec la retranscription sur scène de Tomorrow Comes The Harvest sort en 2018 chez Blue Note Records.

Un autre choix de créneau osé, qui met de la matière grise à un point culminant du déroulé.

La rencontre de deux légendes, toujours aussi visionnaires et dans l’exploration de nouveaux horizons, formait un parfait point d’orgue dans notre parcours. Une dernière étape avec une acoustique à la géométrie variable, en fonction de son positionnement dans la Halle 2.

Une configuration qui, par moments, n’était pas à la hauteur des idées foisonnantes et la maîtrise technique du binôme américano-nigérian.

Qu’à cela ne tienne, les détails techniques n’enlèvent rien à chaque escale de ce parcours, que l’on a apprécié dans son entièreté. Les barrieres de genres tombent et les lignes bougent, pour notre plus grand plaisir…

Live Report : Alpha Diallo
Photos : Paul Bourdrel
Prises Video : Gautier Flandre

Written by LGTDZ

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